Ovila vit au village.
Ovila, c’est une entité, une identité. Du nom de ma grand-mère O. Vila, matriarche catalane et ses huit enfants, leurs enfants, leurs petits-enfants. Une toute grande famille qui l’a entourée jusqu’à son dernier jour. Cette grand-mère, c’est le sud de mon enfance, ce sud où je passais l’été, où je me sentais toujours un peu étrangère, un peu trop vacancière et tellement différentes de mes cousins et cousines.
Puis la vie dans un grand cercle m’a ramenée là où je suis née mais n’ai presque pas vécu, dans ces Pyrénées-Orientales à la frontière espagnole, avant qu’un dernier pas de côté me pose dans cette vieille maison du minervois où ma fille vit ses premiers mois sur terre.
Aujourd’hui cette terre m’inspire. Moi l’éternelle citadine, j’adore vivre au village. Je suis curieuse de son histoire, des villageois qui le peuplent et l’ont façonné pendant des générations, de leurs savoirs. J’aime les paysages qui l’entourent, les vignes, les cyprès, le ciel, les oliviers, la lumière, le soleil, les domaines parfois abandonnés, les vergers. Oui vraiment, cette terre m’inspire, et c’est ce que je veux partager sur ce blog, sous des formes encore floues dans ma tête, mais qui témoigneront d’un certain point de vue et, je l’espère, de mon attachement à ce sud que j’embrasse enfin pleinement comme une part de mon identité.
